Bonjour,
J’ai eu la chance de me rendre à l’exposition dédiée à la grande couturière Madame GRÈS au Musée Bourdelle de Paris. J’y ai reçu une méchante claque.. C’était magnifique.. à la fois fin et grandiose.. Je vous présente donc quelques morceaux choisis en photos…
Madame GRÈS, la couture à l’œuvre.. Présentation:
Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès (1903-1993) ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ainsi, c’est au musée Bourdelle que les robes sculptées de Madame Grès trouvent, plus que nulle part ailleurs, une place légitime.
Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.
Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.
L’exposition Madame Grès, la couture à l’œuvre réunit quelque quatre-vingts pièces provenant du musée Galliera et de collections privées, ainsi qu’une cinquantaine de photographies originales. Elle réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir – des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 1930 jusque dans les années 1980, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir. Photographiées entre autres par Richard Avedon et Guy Bourdin, elles sont largement publiées dans les magazines féminins. Quant aux pièces de jour : robes et manteaux des années 1950, modèles épurés des années 1960 et 1970, elles restent une référence pour les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui.
Les quelques photos que j’ai pu prendre…
Je vous invite à vous y rendre si l’occasion se présente c’est une exposition magnifique dans un cadre sublime..
Vous l’aurez compris je suis conquise… Deux heures de bonheur…
Infos pratiques:
Date : 25 mars-24 juillet 2011
Musée Bourdelle
18, rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
Tél. : 01 49 54 73 73
Fax : 01 45 44 21 65
Bonne après-midi!
Géraldine.